Romance Historique

La Fille qui prenait les armes | Amy Harmon

Résumé :
Massachusetts, 1780. Depuis la petite ferme isolée du Massachusetts où elle travaille comme servante depuis ses dix ans, Deborah Samson rêve de Boston, de New York et de Philadelphie, de découvrir des endroits qui n’ont pas encore de nom… À vingt et un ans, elle attend impatiemment le jour où elle pourra enfin goûter à la liberté et explorer le monde. Alors, quand la guerre pour l’indépendance des colonies éclate, elle trouve dans la cause américaine, opposée à l’oppression anglaise, un écho singulier à sa propre situation. Enflammée par les rêves de liberté d’un pays tout entier, Deborah bande sa poitrine, enfile un uniforme et s’enrôle dans l’armée continentale. Sa taille élancée fait d’elle un soldat convaincant, mais les risques sont considérables et, confrontée à l’horreur du champ de bataille, elle devra lutter pour garder son identité secrète…

Ce n’est pas du tout mon style de lecture et pourtant encore une fois Amy Harmon m’a complètement envoûtée et emportée dans son univers. C’est une autrice qu’on lit encore trop peu en français donc je ne manque aucune de ses publications lorsqu’on a la chance de pouvoir la lire à nouveau.

C’est un livre inspiré de faits réels sur la vie de Deborah Samson. Bien que romancée, l’histoire s’intéresse à la vie d’une jeune fille qui depuis le départ de son père est contrainte de vivre de foyer en foyer sans connaître le sens réel des mots famille et amour. Et puis un jour, elle est conduite dans un nouveau foyer en tant que servante et au contact des fils de la famille, elle va développer une volonté de liberté et surtout ne pas se cantonner à son rôle de simple fille à l’avenir tout tracé, avec pour seul objectif de trouver un mari.

Quelques années plus tard, la guerre d’Indépendance éclate et elle voit les hommes partir les uns après les autres pour se battre. Avec les années, elle ne cesse de rêver de liberté, et surtout elle aimerait participer à cette guerre qui est interdite aux femmes. Tant de questions se bousculent et après plusieurs obstacles, elle décide de s’enrôler en se faisant passer pour un jeune soldat. Dans son périple, nous voyons la jeune enfant évoluer, s’épanouir et grandir, pour enfin pouvoir devenir la femme forte qu’elle a toujours rêvée d’être et au cœur de la guerre, elle découvre la dure réalité de la guerre, mais également le bonheur de connaître la liberté acquise à tout homme.

Pour être honnête, quand j’ai lu le résumé j’ai pensé à Mulan et sachant que j’adore ce dessin animé j’avais très envie de découvrir le même genre de romance, même si c’était une version historique et que ce n’est pas nécessairement la temporalité que je préfère. Je ne peux pas dire que je sois surprise d’avoir autant apprécié cette histoire, tout simplement car Amy Harmon a cette incroyable capacité à mettre en lumière des personnages charismatiques et un récit émouvant.

J’ai dévoré le récit sans pouvoir m’arrêter et j’ai adoré ce sentiment de bonheur lorsque j’ai refermé mon livre ce sentiment de dépaysement et une fierté de voir qu’une telle femme a existé. Bien que ce soit davantage un récit de vie qu’une romance, vous savez que pour moi c’est indispensable et elle m’a totalement ravie ! D’ailleurs, tout ce qui se rapporte de près ou de loin à l’incroyable vie de Deborah Samson m’a tout simplement conquise.

Romance

La chronique des Bridgerton 7 & 8 | Julia Quinn

Résumé :
Les jeunes gens ne se bousculent pas pour demander la main de Hyacinthe, la cadette des Bridgerton, trop fine mouche, trop sincère. Certes, mieux vaut être seule que mal accompagnée, il n’empêche qu’elle commence à se demander si elle ne va pas finir vieille fille. Et ce n’est pas la rencontre avec Gareth Saint-Clair, aristocrate à la réputation sulfureuse, qui risque d’y changer quoi que ce soit. Encore que… La découverte d’un journal intime en italien qu’elle se propose de lui traduire pourrait bien jouer un rôle inattendu.
Contrairement à la plupart de ses congénères, Gregory, le benjamin des Bridgerton, ne vit que dans l’attente du « grand amour ». Il croit l’avoir trouvé en la personne de lady Hermione Watson, éblouissante beauté dont, hélas, le cœur est déjà pris. Qu’à cela ne tienne, Gregory va accepter l’aide de Lucinda Abertnathy, la meilleure amie de l’angélique Hermione, pour parvenir à ses fins.

Je sèche un peu sur l’écriture de cette chronique, je n’arrive pas à mettre des mots sur mon avis, car j’ai l’impression de n’avoir ni aimé, ni détesté cet opus. Nous avons vu grandir Hyacinthe et j’aurai cru que vu les circonstances de sa naissance elle serait au centre de toutes les attentions de la fratrie Bridgerton. Étonnamment elle n’interagit que très peu avec les autres membres et sans Violet Bridgerton on aurait presque oublier l’ambiance si chaleureuse.

La petite fille a laissé la place à une belle jeune femme que de nombreux prétendant aimerait pouvoir courtiser, mais son franc parler qui en fait fuir plus d’un homme et cette année encore elle se retrouve contrainte de débuter une nouvelle saison et cette perspective est loin de l’enchantée. Alors elle s’évade autant qu’elle peut à commencer par ses après-midi lecture chez Lady Danbury pour qui elle a une haute estime et éprouve beaucoup d’affection. Alors quand la vieille dame tente sans grande discrétion de rapprocher Hyacinthe de son petit-fils, Gareth, la jeune femme est un peu réticence connaissant la réputation de jeune homme, mais n’est pas pour autant désintéressé. Lorsque celui-ci découvre un journal ayant appartenu à sa grand-mère paternel rédigé en italien, il va solliciter l’aide de Hyacinthe pour la traduction.

L’histoire va être rythmé par les découverte du journal et Hyacinthe et Gareth vont se laisser porter par les révélations.

***

La conclusion parfaite avec le dernier membre de la fratrie qui m’a fait éprouver les émotions du début de la série. Gregory est peut-être le personnage le plus mystérieux, car il est très jeune lors des précédents opus et au fil des pages nous n’avions que très peu d’informations puisqu’il passait du temps au pensionnant. On a une très belle complicité entre Hyacinthe et Gregory qui ne cessent de se chamailler et c’est ce qui rend cette saga familiale captivante.

Gregory est un amoureux de l’amour, dernier de la fratrie à ne pas encore être marié et à l’image de ses frères et sœurs il aspire à rencontrer son âme sœur et lorsqu’il fait la connaissance de Lady Hermione Watson, il est convaincu qu’enfin il a rencontré la femme de sa vie subjuguée par sa beauté , seulement la jeune femme est elle-même amoureuse et ne semble pas prêter attention à Gregory. Avec l’aide de Lady Lucinda Abertnathy, la meilleure amie de Hermione, il va tenter de pouvoir attirer son attention et lui faire la cour.

J’ai adoré le caractère de Gregory qui a mon sens n’a rien à voir avec ses frères, je ne sais pas si c’est lié au fait qu’il a grandi sans père et que ses frères et sœurs l’ont couvé puisqu’il était le petit dernier, mais il m’a vraiment séduite avec son caractère toujours préoccupé par la réputation des femmes, avec une douceur et un humour comme on y était habituée et qui le rend encore plus charmant, mais son besoin de protection envers sa promise a définitivement fait pencher la balance. Je crois pouvoir qu’après Anthony c’est le frère qui m’a le plus séduite et quand il fait une déclaration il ne fait pas les choses à moitié.

J’ai apprécié l’alchimie qui se développe tout au long du récit entre les personnages et on passe un bon moment en leur compagnie, on ne manque pas de remarquer l’évolution entre eux et l’amitié qui se transforme en quelque chose de plus surprenant pour tous les deux. J’ai été conquise par l’intrigue et la manière dont la romance laisse place à un peu de suspense et plusieurs retournements de situation, sans oublier une touche d’humour. Bref un délice.

Romance Historique

La chronique des Bridgerton 5 & 6 | Julia Quinn

Résumé :
Depuis que sa meilleure amie, Pénélope Featherington, a convolé en justes noces, Éloïse, la rebelle de la fratrie Bridgerton, s’interroge : les commères n’auraient-elles pas raison de prétendre qu’elle ne trouvera pas de mari ? Oh, elle en a reçu des propositions au fil des ans ! Elle les a toutes refusées, sous prétexte que ses prétendants n’étaient pas… parfaits. Une exigence ridicule, bien sûr.
Inquiète à l’idée qu’il ne soit déjà trop tard, Éloïse reçoit à point nommé une invitation de la part de sir Phillip Crane, un veuf avec qui elle entretient une relation épistolaire. La proposition est d’autant plus audacieuse qu’il envisagerait de se remarier… Sans en souffler mot à quiconque, elle décide de se rendre chez cet homme qu’elle n’a jamais rencontré.
De son côté, sa sœur Francesca file le parfait amour avec son mari, le comte de Kilmartin, dans leur château en Écosse. Elle n’imagine pas qu’un événement inconcevable va bouleverser le cours de sa vie, pour le pire et pour le meilleur.

Depuis la diffusion de la série, cette série m’a vraiment fait passer de bons moments, cette ambiance et ces personnages ont tout pour donner l’impression d’être à la maison. Ce 5ème tome, je l’attendais avec une grande impatience, car notre très chère Éloïse a su se démarquer de sa fratrie, car elle ne rentre pas dans le moule et c’est ce qui la rend si attachante.

Depuis le décès de sa cousine, Éloïse entretien une correspondance avec son veuf Sir Philip, père de deux enfants et contre toute attente, la jeune femme va s’enfuir pour le rejoindre afin de rencontrer son mystérieux correspondant. Pour ce 5ème tome on change de décor, fini Londres et sa saison mondaine, place à la campagne loin de la famille Bridgerton et sa bonne humeur.

Même si j’ai passé un bon moment, ce tome n’est clairement pas à l’image d’Éloïse. Cette femme qui a refusé plusieurs demandes en mariage et qui assumait d’attendre l’homme qui serait sa grande histoire d’amour, prête à rester vieille fille, se sent subitement seule depuis que sa meilleure amie s’est mariée. Elle va se servir de sa correspondance pour s’en aller sans prévenir sa famille et pour le rencontrer. Honnêtement ces lettres n’avaient rien d’excitantes et une fois sur place on est loin de l’alchimie évidente des premiers tomes, puisque Sir Philip recherche une mère pour ses enfants et semblent penser que n’importe qui fera l’affaire et Éloïse méritait mieux.

On retrouve la malice de la jeune femme lorsqu’elle est en présence des jumeaux Amanda et Oliver, deux terreurs qui vont se faire un plaisir de jouer des tours à leur hôte. Et ils ne vont pas être déçue face à une Éloïse en grande forme. Ces échanges étaient rafraichissants et le rapport qui naît entre la jeune femme et les enfants est assez amusant et attendrissant.

Lady Whistledown m’a vraiment manqué, mais je suppose qu’elle n’aura pas pu alimenter sa chronique avec les kilomètres qui séparent Éloïse de Londres et les passages de lettres sont agréables à découvrir. J’ai adoré l’arrivée en fanfare de la fratrie Bridgerton prêt à protéger l’honneur de leur sœur et qui viennent mettre le bazar à leur manière. et c’est tout ce qu’on attendait d’eux.

***

Francesca est la sœur qui m’intriguait le plus, je l’ai toujours trouvé en retrait des autres membres de la famille et objectivement elle a été plutôt absente des précédents opus ce qui est étonnant contenu du lien fort qui unit les Bridgerton.

Francesca vit en Écosse avec son mari le comte de Kilmartin et elle n’aurait pas pu être plus comblée qu’avec son tendre époux. Elle était loin d’imaginer que sa vie prendrait un tournant tragique et on peut dire que son histoire a plus de zones d’ombre que quiconque par son parcours de vie.

Elle parvient pourtant à maintenir le cap et rester une femme forte et après plusieurs années difficiles elle va développer ses propres envies et ne pas vraiment savoir comment les assumer sans blesser ceux qui lui sont proches. Son parcours m’a beaucoup ému et j’ai apprécié découvrir cette femme étonnante. L’alchimie entre les protagonistes est très belle et malgré la complexité de la situation ils s’en sortent à merveille.

On aborde le thème du deuil dans ce récit, les histoires sont différentes, mais cette même envie de former une famille comme celle que les deux héroïnes avaient est très présente. On sent que le mariage heureux de ses parents est un modèle et contre toute attente Francesca qu’on pourrait considérer comme l’outsider va s’avérer avoir de nombreux points communs avec Violet.

J’ai une préférence pour le tome consacré à Francesca que j’ai trouvé touchante et bien construite. La plume de l’autrice parvient toujours à nous embarquer dans ses histoires avec le plus grand des plaisirs.

Romance Historique

La chronique des Bridgerton 3 & 4 | Julia Quinn

Résumé :
La saison mondaine commence à peine que les mères ambitieuses et leurs filles sont déjà sur le pied de guerre. Qui attrapera dans ses filets l’un des rejetons de la famille Bridgerton, grande pourvoyeuse de beaux partis ? Une course d’obstacles s’annonce, d’autant que les ragots vont bon train.
Ainsi, le fringant Benedict a beau clamer qu’il ne souhaite pas se marier, le bruit court qu’il a croisé le regard d’une éblouissante inconnue lors d’un bal masqué. Et alors, me direz-vous ? Et alors, la belle a disparu à minuit ! Ce qui ne la rend que plus désirable aux yeux du jeune Bridgerton…
Et qu’en est-il du charmant Colin, enfin de retour de ses pérégrinations sur le Continent ? Il a beau caracoler en tête de liste des célibataires les plus prisés, s’il est en quête d’une fiancée, il le cache bien. Au grand dam d’une certaine débutante, qui pourrait bien voir là un défi à relever.
Mais n’ayez crainte, chers lecteurs, votre dévouée chroniqueuse a plus d’un tour dans son sac lorsqu’il s’agit de donner un coup de pouce au destin.

Cette réédition est devenue incontournable chaque mois je me fais mon petit plaisir et je découvre l’histoire d’un nouveau membre de la fratrie Bridgerton. J’ai apprécié faire la connaissance de Benedict et Colin, mais je n’en garderais pas un souvenir impérissable, car je les ai trouvés un peu capricieux à l’inverse de Daphné et Anthony et je n’ai pas toujours apprécié certains de leurs traits de caractère ou leur manière d’agir. Néanmoins on ne peut qu’apprécier cette série qui nous plonge dans un décor addictif et plein de rebondissement.

Dans le tome consacré à Benedict, nous avons une belle réécriture de Cendrillon et nous prenons plaisir à retrouver les codes du conte, avec un bal masqué, un coup de foudre et de beaux dialogues entre nos personnages. Aux douze coups de minuit notre charmante héroïne va devoir s’enfuir et retourner à sa vie de domestique. J’ai vraiment adoré cette première partie et l’alchimie était indéniable lors de cette rencontre. Je suis un peu plus mitigée concernant la deuxième partie du roman, j’ai eu du mal avec Benedict qui a parfois un comportement égoïste et la fratrie ne m’avait habitué à user de leur statut d’aristocrate pour obtenir ce qu’ils désir et n’admettant pas le refus.

Du côté de Sophie notre héroïne comme à son habitude Julia Quinn nous offre une jeune femme à fort caractère. Elle n’a pas eu de chance dans sa vie et pourtant elle est restée optimiste, douce et pleine de rêve. Sa rencontre avec Benedict va être un vrai bouleversement, tant parce qu’elle va avoir un vrai coup de foudre, que parce que ce bal va complètement changer son avenir. Son statut et sa personnalité vont parfois lui donner le sentiment d’être inférieur et face à un Bridgerton qui n’hésite pas à mettre en avant son statut, elle va parfois en perdre son mordant pour se plier à ses désirs.

Malgré tout on passe un bon moment et on prend plaisir à lire cette réécriture.

***

Et enfin dans le quatrième opus nous retrouvons Colin le globe trotteur, le troisième de la fratrie et je dois dire que je me suis accrochée pour l’apprécier, non pas parce qu’il est une mauvaise personne, mais c’est un personnage que j’ai trouvé assez quelconque. Après une longue absence motivée par des difficultés à trouver sa place dans le monde, il revient et ne cesse de se comparer à ces deux ainés, se lamente sur son sort et en vient à déplorer d’être sans substance sans pour autant se donner les moyens de sortir de la masse. Et finalement c’est Penelope qui va briller dans ce tome et j’ai trouvé qu’elle était une héroïne savoureuse, drôle, et rêveuse sans pour autant se voiler la face.

Penelope a toujours idéaliser Colin et son amour pour lui n’a jamais faibli malgré les années et surtout malgré son désintérêt flagrant pour la jeune femme. Depuis la série, j’avais beaucoup d’attente sur cette romance car Penelope c’est un peu le vilain petit canard et pourtant c’est une héroïne incroyable que j’ai adoré suivre, mais le problème quand on a des attentes c’est qu’on est parfois déçu quand la romance naît. Honnêtement on a une belle complicité, et finalement c’est l’épreuve du temps qui va les rapprocher et rendre leur amour évident, au détriment de la passion.

L’intrigue autour de Lady Whistledown a été un peu terni par les révélations de la série Netflix, mais ça m’a permis de m’attarder davantage sur des détails pour voir si cette révélation aurait été flagrante et honnêtement, je pense que j’aurais été à des années-lumière de la révélation finale. Malgré quelques défauts sur les deux opus, on passe un très bon moment et à chaque fois que je suis de retour à Londres pour la saison c’est toujours un plaisir.

Romance, Romance Historique

La chronique des Bridgerton 1 & 2 | Julia Quinn

Résumé :
Très chers lecteurs, quelle saison !
Au rythme des bals et des réceptions, je vous ai narré le feuilleton haletant de la folle romance entre Mlle Daphné Bridgerton et Simon, le ténébreux duc de Hastings. Valses langoureuses, rebondissements cocasses et bagarres mémorables nous auront tenus en haleine jusqu’à l’épilogue d’un romantisme échevelé.
Aurons-nous le temps de reprendre notre souffle ? Il est à craindre que non, car il se chuchote déjà dans Londres qu’Anthony, le frère de Daphné, serait décidé à convoler lui aussi. Hélas, l’élue a une sœur odieuse qui s’oppose catégoriquement à cette union en raison du passé libertin du vicomte.
Cela nous promet bien des péripéties.
Et comme il reste six Bridgerton à marier, votre dévouée chroniqueuse a de beaux jours devant elle. Ne perdez pas le fil, chers lecteurs, la saga ne fait que commencer !
Rubrique mondaine de lady Whistledown, Londres, 1813

Comme beaucoup d’entre vous j’ai découvert cette série littéraire grâce à l’adaptation Netflix, et quelle série ! J’ai été complètement dévorée par l’histoire, les personnages et la sublime bande originale qui n’a fait que moderniser cette histoire. Bien évidemment quand je n’ai plus eu d’épisodes, le manque à commencer à se faire sentir et pour retrouver l’ambiance qui m’avait tant plus, mes espoirs se sont dirigés vers la réédition et bien que la série est pris des libertés, ça ne m’a pas dérangé, car ces ajustements ont été bénéfiques pour mettre en valeur la série et donner envie de se procurer les livres.

Je me suis posé la question si je lisais Daphné et le duc après avoir visionné la série et je tenais absolument à faire le comparatif, car on sait tous que les adaptations ne sont pas toujours fidèles. Dans le cas précis, on a clairement une volonté de moderniser le récit, mais on garde l’esprit de la série de livres. Dans le premier opus, nous faisons la connaissance de la famille Bridgerton et notamment de Daphné Bridgerton une débutante qui fait sa deuxième saison et qui aspire à un mariage d’amour comme celui de ses parents. Alors qu’aucun prétendant ne semble attirer ses faveurs, elle fait la connaissance fortuite de Simon Bassett, duc de Hastings un homme convoité les célibataires de Londres. Suite à cette rencontre, ils décident s’apporter une aide mutuelle en prétendant être tombé sous le charme l’un de l’autre, Simon lui permet d’attirer un meilleur parti et en échange, il pourra tenir les femmes à distance.

Les choses ne vont pas se passer comme ils l’espéraient et de nombreux évènements vont les pousser l’un vers l’autre et ils vont développer des sentiments qu’il peine à s’avouer. J’ai beaucoup apprécié l’importance de la fratrie et on développe un intérêt pour les personnages secondaires qui ne font que nous pousser à continuer la série de livres. Je ne suis pas une grande amatrice de romances historiques et j’en viens à regretter ce désintérêt. Néanmoins j’ai pu lire beaucoup d’avis partagé concernant une scène problématique dans les deux récits et  à notre époque c’est dérangeant, et l’adaptation aurait peut-être dû être plus vigilante, mais honnêtement les romans sont sorties il y a des années et il est difficile d’évoquer quelque chose qui n’était pas un problème à l’époque de l’écriture et encore moins à l’époque du récit. Je ne cautionne absolument pas, mais je ne vois pas trop comment on pourrait supprimer ce passage sans dénaturer l’histoire.

Du côté du vicomte Anthony Bridgerton, on a un récit absolument délicieux et un libertin prêt à se ranger, non pas sans condition : ce qu’il veut c’est une femme, mais pas d’amour. Son choix se porte tout naturellement sur Edwina Sheffield la favorite de la saison, seulement pour oser s’approcher de sa future femme, il est de notoriété public qu’il faut obtenir l’autorisation de sa sœur Kate qui a énormément d’influence et Anthony va se heurter à une femme de caractère, qui n’a pas peur de dire ce qu’elle pense et qui a beaucoup à dire sur la réputation de notre célèbre libertin. Malgré plusieurs échanges vigoureux, il se met en tête de prouver qu’il est un homme recommandable. Va s’ensuivre une série de scènes drôles où Anthony et Kate vont se dire tout ce qu’il pense l’un de l’autre et l’alchimie qui va se dégager entre eux va faire grimper la température, j’ai adoré les échanges entre ces deux-là et les thèmes évoqués.

Je pourrais encore en dire beaucoup de la réédition de ces deux tomes, car cette série me fascine et une fois lancée au cœur de cette famille, on n’a qu’une envie, c’est de découvrir les autres histoires de cœur de la fratrie. Je suis impatience de découvrir l’adaptation de la saison 2, et surtout visualiser cette incroyable alchimie à l’écran. J’espère néanmoins qu’on se démarquera un peu plus de ces deux tomes, qui étaient assez similaires dans la construction de l’histoire. Je suis heureuse d’avoir découvert Julia Quinn, qui a un style très appréciable et j’ai adoré le côté chronique mondaine en début de chapitre qui ajoute un côté un peu cancanier très intéressant pour le lecteur.

Romance Historique

Un mari récalcitrant | Cassandra O’donnell (Les soeurs Charbrey #2)

ImpressionBonCe livre est le 2ème tome d’une saga, la chronique peut contenir des spoilers.

Vous le savez peut-être mais les romances historiques ne sont pas mes préférées. Pourtant, je me suis prise d’affection pour l’aînée des sœurs Charbrey et par le caractère des autres sœurs. J’ai décidé de donner sa chance à Rosalie, qui me laissait un bon souvenir. Je ne suis pas autant emballée que je ne l’espérais, mais le style d’écriture est toujours aussi fluide et l’histoire agréable. Le seul bémol c’est la couverture, je suis un peu déçue car j’avais été envoûté par celle du tome 1.

L’histoire reprend deux ans plus tard, Rosalie a été compromise par le Duc Langford et depuis son départ elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Prête à enfin tourner la page et pour le plus grand plaisir de sa famille, elle a accepté de se marier avec le vicomte d’Edgfield, il a toutes les qualités d’un époux : charmant, gentil et rassurant. Ce qu’elle n’avait pas imaginé, c’est le retour du Duc. Et elle n’est pas prête à avouer à quiconque que ce mariage arrangé est en réalité un moyen de réparer son cœur brisé, deux ans plus tôt. De plus, son futur époux ne connaît pas son goût pour l’écriture et encore moins qu’elle est publiée sous le nom d’un auteur à succès. J’ai eu plaisir à découvrir que derrière sa timidité se cachait une vraie tigresse, certes plus réservé que Morgana, mais avec son petit caractère.

De son côté, John est de retour et malgré les femmes qu’il a connu depuis son départ, il n’arrive pas à oublier Rosalie. Alors lorsqu’il découvre que la jeune femme est fiancée à un autre homme, la pilule a du mal à passer. Certes son futur mari à es beaucoup de qualité, mais le vicomte ne correspond pas du tout à la folie de la jeune femme. Pensant que ça va lui passer, il choisit de s’en tenir à de simples chamailleries mais rapidement la passion va rapidement prendre le dessus et il va tout faire pour qu’elle n’épouse quelqu’un d’autre que lui. On découvre un autre homme, qui a peur de perdre une autre femme qu’il aime. La perte de sa première épouse et de leur enfant a été un vrai traumatisme pour lui et il s’était juré de ne jamais se remarier. Mais il est inconcevable de laisser partir Rosalie.

On retrouve également Malcolm et Morgana, toujours aussi complices et taquins. Malcolm c’est fait à son rôle de chef de famille et traite ses jeunes belles-sœurs comme un père. C’est un plaisir de voir l’évolution des personnages, Daphné et Mary ont également grandi et j’espère découvrir ce qui les attend. L’humour conserve une place importante et c’est le sourire aux lèvres que j’ai tourné les pages. L’écriture est tellement fluide qu’on se laisse porter dans l’histoire et les personnages en avance sur leur temps. Un tome un peu en dessous du précédent, mais avec une intrigue excellente.

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Signature Lucie